EDITORIAL


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ÉDITORIAL

Le Monde de Verlaine a deux objectifs : permettre aux élèves de s'exprimer sur l'actualité (au sens très large) et les éduquer aux médias.

Ainsi, tous les lundis, en salle 5, de 13h à 13h50, sous la direction de Mme Dandois et de M. Aupée, les élèves volontaires pourront venir écrire sur un sujet d'actualité de leur choix (international, national, régional, Évrecy, collège). Ils pourront aussi écrire un article "coup de cœur" ou participer à la Web-TV, La Télé de Paul.

En outre, les enseignants du collège et des écoles du secteur pourront également proposer à la publication des travaux d'élèves réalisés en classe afin de les mettre en valeur.

lundi 12 mars 2018

Confessions divines : Apollon

Bonjour ! Le Monde de Verlaine vous livre aujourd’hui son interview exclusive du plus beau dieu de l’Olympe : Apollon. 

Parnasse ou Apollon et les Muses (détail) de Simon Vouet (source : arretetonchar.fr)
 
Le Monde de Verlaine : M. Apollon, vous êtes connu sous le nom de Phoebus-Apollon, mais avez vous un autre nom, moins connu, moins employé ? 
 
Bonjour ! Non, je n’ai pas d’autre nom… Grecs et Romains me nomment : Apollon.

Pouvez-vous nous rappeler quel est votre univers, votre spécificité ? 
 
Bien sûr ! Je suis le dieu des arts et de la lumière, mais aussi de la poésie et de la musique. On me désigne sous le nom de dieu agricole, dieu de la purification mais également dieu de la divination et de la prophétie. Je suis le maître des Muses… J’ai aussi un pouvoir fabuleux : je peux guérir les personnes mais aussi leur donner la peste, alors il vaut mieux ne pas m’affronter ! Je suis aussi associé au soleil. Quand je peux dévoiler l’avenir de l’homme par le biais d’un oracle : la Pythie de Delphes. 

Qui sont vos parents ?
 
Mes parents se nomment Jupiter le Grand et Latone. Ils sont extraordinaires et courageux. Je pense à eux très souvent. Jupiter, mon père, est le dieu du ciel, père des dieux et des hommes. Latone, ma mère, est la maîtresse de Jupiter. 

Quels sont les attributs qui vous servent à vous distinguer des autres ? 
 
Ma tête est ornée d’une couronne de laurier, son origine est liée à une vieille histoire… Je vous raconte ! Daphné, une jolie nymphe qui fut mon premier amour, me fuyait et j’allais l’attraper, quand, au dernier moment, son père, le dieu fleuve Pénée, la métamorphosa… en laurier. Cet arbre est donc devenu mon arbre. Il y a aussi la lyre qui sert à montrer mon amour de la musique, ou encore mon arc, mes flèches et mon carquois qui sont utiles pour répandre des épidémies dans le monde mais qui peuvent aussi guérir. 

Daphné et Apollon de John William Waterhouse (source : sententiaeantiquae.com)
 
Vous êtes venu habillé d’une certaine manière mais je suppose que vous avez une autre tenue d’action… Quelle est-elle ? 
 
Ma tenue est un peu différente de celle que je porte d’habitude et… qui est plutôt minimaliste ! Là, je porte un voile blanc qui recouvre la totalité de mon corps. Je porte aussi des petites sandales en cuir. Ces sandales me différencient de Mercure, car les miennes ne sont pas ailées ! 

Votre naissance a été, je crois, particulièrement mouvementée ! J’imagine que votre mère vous a dit ce qui s’est passé… Pouvez-vous nous raconter votre arrivée au monde ? 
 
Ma mère m’a effectivement tout raconté… Ma mère était enceinte de mon père, le Grand Jupiter, suscitant la féroce jalousie de Junon. Sachant qu’elle accouchait bientôt, elle cherchait un endroit paisible pour nous mettre au monde, moi et ma sœur jumelle Diane : en vain, car aucun endroit ne l’acceptait. Elle finit par trouver, par miracle, une île, qui s’appellerait plus tard Délos, la « brillante ». Latone put accoucher sur cette île si elle rendait cette terre fertile pour tous les paysans… C’est là que je suis né. 

Vous avez vécu plein d’aventures, il me semble… Voulez-vous bien me raconter celle qui a été la plus importante pour vous ? 
 
Bien sûr, il y en a une qui m’a particulièrement marqué : le combat contre Python ! Je me tenais face à une falaise, une très haute falaise, et je voulais construire un sanctuaire à cet endroit car le paysage me plaisait… quand je vis arriver Python, un terrible dragon femelle enfanté par Gaïa. Je tirai des flèches sur lui et il s’effondra sur le sol. Je vis alors qu’il était mort. Vu tout le mal qu’il m’avais fait, je l’ai laissé pourrir sur la terre des hommes. C’est là que se trouve l’oracle de Delphes, mon oracle. 

Vous avez une sœur, Diane. Quelles sont vos relations avec elle ? Et avec les autres dieux ? 
 
Très jeunes, nous étions très proches avec Diane, mais en grandissant nous nous sommes séparés pour vivre nos aventures chacun de notre côté. Ma sœur est la déesse de la chasse, et elle est très intelligente ! C’est la déesse de la chasse, elle est inséparable de sa biche…. Sinon, tous les dieux me connaissent… ils m’appellent le dieu soleil ! 

Quel est votre caractère ? Plutôt grognon ? Plutôt rebelle ? 
 
C’est difficile de répondre à cette question mais j’ai un petit avis là-dessus. Je pense avoir un côté courageux. Je suis impitoyable avec les monstres évidemment, et plutôt affable avec les dieux que je connais et que j’apprécie. 

Je pense qu’on vous l’a déjà dit, votre beauté est inimaginable ! Pourriez-vous vous décrire, pour nos lecteurs ? 
 
Merci beaucoup pour le compliment ! Je dirais que j’ai des cheveux bouclés et blonds. Je suis plutôt grand et musclé. On me distingue facilement des autres, c’est vrai ! 

J’imagine que vous avez des lieux de culte, mais où sont-ils ? 
 
On m’a réservé beaucoup d’endroits qui sont devenus des lieux de culte. Des sanctuaires et des tempes… J’ai un très beau temple à Didymes, près de Milet, par exemple. J’ai aussi un temps en Grèce et un sanctuaire à Delphes, dont je vous ai parlé tout à l’heure. C’est là que je m’adresse aux mortels, grâce à ma chère Pythie. 

La Pythie rendant un oracle, peinture sur vase (Ve siècle av. J.-C.) (source : vikidia.org)
 
Eh bien, Apollon, merci beaucoup pour cette interview ! 
 
Je vous en prie, merci à vous ! Au revoir ! 


À bientôt pour une nouvelle interview ! 


 Elisa Le Tirant-Moreau (5e2) et Ilona Le Mahier (5e1)

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